Alors que l'année universitaire touche à sa fin (avec un mois de retard pour certaines facultés), le comité des étudiants grévistes a une nouvelle fois fait parler de lui... Des signes inquiétants pour la rentrée prochaine, surtout si l'administration ne tire pas les conséquences de ces 14 semaines de perturbations.
Ci-dessous le communiqué signé par tous les Doyens de l'Université :
TROP C’EST TROP !
En perturbant la cérémonie de pose de la première pierre de la Maison de l’Université et des Etudiants, un groupe d’une vingtaine d’étudiants a encore porté un coup à l’Université Jean-Monnet. En empêchant les prises de parole du Président d’Université puis des représentants de la Ville, du Conseil Général et du Conseil Régional qui soutiennent notre université, ils ont une fois de plus terni son image.
• A l’heure où notre communauté doit faire bloc pour clore cette année universitaire dans les conditions les meilleures possibles ;
• à l’heure où nous devons nous mobiliser pour nos étudiants et la qualité de leurs diplômes ;
• à l’heure où l’Université Jean-Monnet doit s’imposer, en Rhône-Alpes et au sein du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur « Université de Lyon » ;
• à l’heure enfin où nous devons nous mobiliser pour poursuivre nos missions au service des étudiants et du pays, le petit groupe qui a manifesté, après avoir longtemps bloqué l’université, empêché les enseignements, tenté ainsi de rendre impossible l’organisation des examens comme la délivrance des diplômes, et menacé les étudiants, tombe le masque : il s’acharne aveuglément contre l’Université Jean-Monnet, à laquelle il nuit gravement.
Trop, c’est trop !
Les Directeurs de composantes pédagogiques signataires de cette déclaration expriment solennellement leur opposition à ces agissements indignes, qui ne peuvent plus être admis.
Ils affirment aussi leur attachement à l’Université Jean-Monnet et leur volonté de servir les intérêts des étudiants, dont l’immense majorité désapprouve totalement ces conduites irresponsables.
Ils rappellent enfin leur soutien à l’action du Président de l’Université Jean-Monnet.
Les Doyens et Directeurs des composantes de l’Université Jean-Monnet
Christian ALEXANDRE, Doyen de la Faculté de Médecine
Alain BLOMME, Directeur de l’IUT de Roanne
Bernard BOUREILLE, Directeur de l’ISEAG – IAE
Laurent CARRARO, Directeur de TELECOM Saint-Etienne
Georges DISSARD, Directeur de l’IUT de Saint-Etienne
Georges GAY, Directeur de la Facullté SHS
Salah KHENNOUF, Directeur du Centre Universitaire Roannais
Alban RAMAUT, Directeur de la Faculté ALL
Alain TROUILLET, Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques
Natacha VIGNE, Doyen de la Faculté de Droit
mardi 30 juin 2009
jeudi 21 mai 2009
Un retour (presque) à la normale
La consultation organisée Lundi 18 mai (que les étudiants grévistes ont essayé de perturber par des intimidations ou encore l'obstruction des entrées à la salle de scrutin) aura été l'occasion de marquer, d'une façon que l'on espère définitive, l'attachement de la majorité des étudiants (90%) pour une reprise sans délais des cours et la tenue normale des examens.
Cela dit, nous ne sommes pas à l'abri d'une résurgence du mouvement, c'est pourquoi nous resterons vigilant quant à l'évolution de la situation.
Cela dit, nous ne sommes pas à l'abri d'une résurgence du mouvement, c'est pourquoi nous resterons vigilant quant à l'évolution de la situation.
dimanche 17 mai 2009
Appel au vote lundi 18 mai
Comme annoncé dans les mails du Président de l'Université, un vote aura lieu lundi 18 Mai pour déterminer si la majorité des étudiants veulent reprendre les cours normalement et passer leur examens.
Ce vote a l'avantage de se passer sur l'ensemble de la journée et permettra à un grand nombre d'étudiants de se prononcer sans l'inconvénient des horaires par exemple...
Mobilisons-nous pour en finir avec cette situation !
Ce vote a l'avantage de se passer sur l'ensemble de la journée et permettra à un grand nombre d'étudiants de se prononcer sans l'inconvénient des horaires par exemple...
Mobilisons-nous pour en finir avec cette situation !
mardi 12 mai 2009
"AG" du 12 mai : un non évènement.
Suite au non-évènement que constitue l'AG de ce jour, les cours sont maintenus demain 13 mai.
Nous appelons à une mobilisation pour la continuation des cours dès 8h ce mercredi.
Nous appelons à une mobilisation pour la continuation des cours dès 8h ce mercredi.
lundi 4 mai 2009
AG du lundi 4 mai
Le mouvement de grève s'essouffle mais les AG durent toujours aussi longtemps. Alors qu'elle devait se dérouler entre 12h et 14h, l'Assemblée Générale ne commença qu'aux alentours de 13h20 et se termina un peu après 16h. Toujours très sympathique pour les étudiants qui avaient cours à partir de 14h et encore un moyen de marcher sur les accords du CEVU.
Résultats :
Blocage du fonctionnement administratif (sans blocage pédagogique) : 226 contre, 12 abstentions, 182 pour.
Blocage Total : 250 contre, 2 abstentions, pour = non compté car majorité Pour.
A noter la démobilisation étudiante face à la multiplication des AG chaque semaines, un peu moins de 450 votants, soit le score de participation le plus faible depuis 10 semaines.
Résultats :
Blocage du fonctionnement administratif (sans blocage pédagogique) : 226 contre, 12 abstentions, 182 pour.
Blocage Total : 250 contre, 2 abstentions, pour = non compté car majorité Pour.
A noter la démobilisation étudiante face à la multiplication des AG chaque semaines, un peu moins de 450 votants, soit le score de participation le plus faible depuis 10 semaines.
mercredi 29 avril 2009
Bilan de la manifestation
lundi 27 avril 2009
Manifestation !
Appel à la mobilisation pour un sitting devant la Préfecture, la Maison de l'Université et enfin Tréfilerie.
Rendez-vous à partir de 11h30 Place Jean-Jaurés
Rendez-vous à partir de 11h30 Place Jean-Jaurés
dimanche 26 avril 2009
CEVU....vendu ?
Et hop, malgré le vote de l'Assemblée Générale étudiante du 20 avril en faveur de la reprise totale des cours sans blocage partiel, voilà que le CEVU intervient et annonce que 2 demi-journées par semaine seront banalisées. Le Président de l'Université encourage cette initiative "dans l'intérêt de tous" (et surtout du sien ?)
Cela se traduira donc par un moi de mai morcelé entre jours fériés, 2 demi-journée sans cours et des Assemblée Générale toutes les semaines...surement jusqu'à la fin de l'année universitaire.
(tiens d'ailleurs, ces AG, elles devaient se tenir exclusivement dans leurs créneaux horaires réservé par le CEVU : 12h-14h....mais oh fait étonnant, la prochaine AG se déroulera bien évidemment à partir de 14 heure quand nombre d'étudiants seront en cours)
Une nouvelle fois, preuve est faite que la Présidence se range du côté des étudiants bloqueurs.
Mais à quel prix ?
-Des inscriptons en baisse (-50% en droit pour l'année prochaine)
-Les étudiants en licence 3 et master 1 qui, à une majorité écrasante, iront dans d'autres facs sans perturbations récurrantes
Alors que le mouvement des étudiants grèvistes visent justement à "se battre" pour que l'Université Jean Monnet puisse continuer à être un pôle universitaire attractif, il serait temps de se rendre compte que l'on ne soigne pas un malade en lui tirant une balle dans la tête.
Cela se traduira donc par un moi de mai morcelé entre jours fériés, 2 demi-journée sans cours et des Assemblée Générale toutes les semaines...surement jusqu'à la fin de l'année universitaire.
(tiens d'ailleurs, ces AG, elles devaient se tenir exclusivement dans leurs créneaux horaires réservé par le CEVU : 12h-14h....mais oh fait étonnant, la prochaine AG se déroulera bien évidemment à partir de 14 heure quand nombre d'étudiants seront en cours)
Une nouvelle fois, preuve est faite que la Présidence se range du côté des étudiants bloqueurs.
Mais à quel prix ?
-Des inscriptons en baisse (-50% en droit pour l'année prochaine)
-Les étudiants en licence 3 et master 1 qui, à une majorité écrasante, iront dans d'autres facs sans perturbations récurrantes
Alors que le mouvement des étudiants grèvistes visent justement à "se battre" pour que l'Université Jean Monnet puisse continuer à être un pôle universitaire attractif, il serait temps de se rendre compte que l'on ne soigne pas un malade en lui tirant une balle dans la tête.
lundi 20 avril 2009
DEBLOCAGE VOTE !
L'Assemblée Générale de ce lundi 20 avril a voté le déblocage du site Tréfilerie (les chiffres exacts seront communiqués en commentaire à ce post)
Les cours reprennent enfin sur le campus. Nous appelons les étudiants à faire respecter la parole de l'Assemblée Générale lors des cours où de possible débrayages sont à craindre.
Les cours reprennent enfin sur le campus. Nous appelons les étudiants à faire respecter la parole de l'Assemblée Générale lors des cours où de possible débrayages sont à craindre.
samedi 18 avril 2009
Le Président se moque de nous...
A la lumière du mail que tous les étudiants et personnels avons reçus (cf : 1er commentaire de ce post), il apparait de façon évidente que le Président de l'Université ne se place pas du côté des étudiants voulant reprendre les cours.
Le seul moyen de nous faire entendre est de venir VOTER lors de la prochaine AG du site Tréfilerie.
Le seul moyen de nous faire entendre est de venir VOTER lors de la prochaine AG du site Tréfilerie.
Inquiètude confirmée officiellement. Appel au vote !
Ci-dessous le message envoyé par la direction de la faculté de droit confirmant nos craintes. Le collectif appelle donc toutes et tous à participer à l'AG du site Tréfilerie du Lundi 27 Avril (à 14 heure) et à voter.
" Bonjour,
Les activités reprennent sur les sites (Gambon, Métare, IUT, IUFM) qui
ont bien voulu mettre leurs locaux à notre disposition pendant la
période des vacances de printemps, et nous ne pourrons donc plus
bénéficier la semaine prochaine de leurs salles comme ce fut le cas
cette dernière quinzaine.
Le site Tréfilerie est toujours en situation de blocage jusqu’à la
prochaine assemblée générale des étudiants programmée ce lundi 20 avril.
En conséquence, aucun cours ne sera assuré ce lundi 20 avril pour la
faculté de droit. Un nouveau message vous parviendra lundi soir à
l’issue de cette assemblée générale."
" Bonjour,
Les activités reprennent sur les sites (Gambon, Métare, IUT, IUFM) qui
ont bien voulu mettre leurs locaux à notre disposition pendant la
période des vacances de printemps, et nous ne pourrons donc plus
bénéficier la semaine prochaine de leurs salles comme ce fut le cas
cette dernière quinzaine.
Le site Tréfilerie est toujours en situation de blocage jusqu’à la
prochaine assemblée générale des étudiants programmée ce lundi 20 avril.
En conséquence, aucun cours ne sera assuré ce lundi 20 avril pour la
faculté de droit. Un nouveau message vous parviendra lundi soir à
l’issue de cette assemblée générale."
mercredi 15 avril 2009
Délocalisation des cours...et aprés ?
Depuis plus d'une semaine et après la résolution du Conseil d'Administration de l'Université , la reprise des cours est effective dans des lieux délocalisés (IUT, IUFM, Denis Papin, Site Gambon...)
Cette mesure est un moindre de mal pour essayer de compenser la perte de 7 semaines de cours (10 pour ALL, SHS...).(D'ailleurs, beaucoup d'étudiants grévistes/bloqueurs ont été présents lors de ces cours...comme quoi la prise de conscience devient peut être générale ?)
Cependant, elle amène certaines interrogations.
Outre la gestion jour par jour du calendrier des enseignements, faisant voyager les étudiants de site en site, loin de Trèfilerie où la plupart de ces derniers sont logés à proximité, c'est la pérennité même de cette situation qui interpelle.
Que se passera t-il si le blocage est reconduit lors de la prochaine Assemblée Générale ? Car les locaux actuellement mis à disposition des diverses facultés sont disponibles grâce aux vacances scolaires...mais celles-ci se terminent bientôt...
Il est donc indispensable que les étudiants se mobilisent pour la prochaine AG sur le site Tréfilerie sans quoi la reprise des cours n'aura été finalement qu'illusoire.
Cette mesure est un moindre de mal pour essayer de compenser la perte de 7 semaines de cours (10 pour ALL, SHS...).(D'ailleurs, beaucoup d'étudiants grévistes/bloqueurs ont été présents lors de ces cours...comme quoi la prise de conscience devient peut être générale ?)
Cependant, elle amène certaines interrogations.
Outre la gestion jour par jour du calendrier des enseignements, faisant voyager les étudiants de site en site, loin de Trèfilerie où la plupart de ces derniers sont logés à proximité, c'est la pérennité même de cette situation qui interpelle.
Que se passera t-il si le blocage est reconduit lors de la prochaine Assemblée Générale ? Car les locaux actuellement mis à disposition des diverses facultés sont disponibles grâce aux vacances scolaires...mais celles-ci se terminent bientôt...
Il est donc indispensable que les étudiants se mobilisent pour la prochaine AG sur le site Tréfilerie sans quoi la reprise des cours n'aura été finalement qu'illusoire.
mercredi 8 avril 2009
Mais jusqu'où iront-ils ?
Le message du Président de l'Université se passe de tout commentaires.
Message du Président
Mercredi 8 avril, vers 15h30, la Présidence de l'Université Jean Monnet
a été envahie par un groupe d'étudiants qui a forcé la porte d'entrée
après avoir escaladé les grilles extérieures. Le personnel a alors été
évacué et les occupants sont restés sur les lieux durant 2 heures
environ. Ils ont occupé en particulier le bureau du Directeur de la
Communication et ont fait usage de ses outils professionnels (messagerie
et téléphone). Des portes ont été ouvertes par effraction et des
documents de communication ont été jetés par les fenêtres.
Le Président de l'Université et toute son équipe condamnent fermement cette action de force qui est à l'opposé des valeurs universitaires.
L'Université ne laissera pas cette action d'une grande gravité sans suite. Plus que jamais, il est temps de retrouver le sens du bien commun et de l'intérêt général afin que l'Université reprenne un fonctionnement normal.
Khaled Bouabdallah
Président de l'Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Message du Président
Mercredi 8 avril, vers 15h30, la Présidence de l'Université Jean Monnet
a été envahie par un groupe d'étudiants qui a forcé la porte d'entrée
après avoir escaladé les grilles extérieures. Le personnel a alors été
évacué et les occupants sont restés sur les lieux durant 2 heures
environ. Ils ont occupé en particulier le bureau du Directeur de la
Communication et ont fait usage de ses outils professionnels (messagerie
et téléphone). Des portes ont été ouvertes par effraction et des
documents de communication ont été jetés par les fenêtres.
Le Président de l'Université et toute son équipe condamnent fermement cette action de force qui est à l'opposé des valeurs universitaires.
L'Université ne laissera pas cette action d'une grande gravité sans suite. Plus que jamais, il est temps de retrouver le sens du bien commun et de l'intérêt général afin que l'Université reprenne un fonctionnement normal.
Khaled Bouabdallah
Président de l'Université Jean Monnet, Saint-Etienne
mardi 7 avril 2009
La Faculté de Droit demande des salles pour assurer les cours...
Même si cela semble arriver encore trop tard, les choses bougent... Ci-dessous un communiqué du Conseil de la Faculté de Droit du 6 avril.
Attaché à ce que les diplômes soient de qualité, le Conseil de la Faculté de Droit a fixé un certain nombre d’objectifs :
L’intégralité des programmes doivent être couverts.
1) pour les Master 2, l’IEJ et le CPCA, le Conseil a estimé que tous les programmes des enseignements devraient pouvoir être dispensés, tout en aménageant le calendrier des examens.
2) pour les Master 1, le Conseil a considéré que 80 % des enseignements devraient pouvoir être effectués en présentiel. Des aménagements du calendrier des examens sont à l’étude, sachant que la délivrance des diplômes de M1 (y compris rattrapages) doit avoir lieu avant le 30 juin.
3) pour la Licence 3 et la Capacité, le Conseil a considéré que 80 % des enseignements devraient pouvoir être effectués en présentiel.
Les épreuves de la première session du semestre pair se dérouleraient en juin et le rattrapage des deux semestres serait organisé en septembre.
4) pour la Licence 1 et la Licence 2, le Conseil a considéré que 75 % des enseignements devraient pouvoir être assurés en présentiel. Des aménagements du calendrier des examens sont étudiés avec session de rattrapage des deux semestres en septembre.
Afin d’atteindre ces objectifs, il est impératif de pouvoir assurer les cours au plus tôt. Le Conseil demande que des salles, hors site Tréfilerie, soient mises à disposition de la Faculté de Droit dans les délais les plus brefs (dès cette semaine pour M1, M2, IEJ et CPCA, et dès la semaine prochaine pour la licence).
En toute hypothèse cette solution ne pourrait être suffisante si le blocage était maintenu.
Adopté à l’unanimité par les membres du Conseil présents ou représentés en sa séance du lundi 6 avril 2009.
Attaché à ce que les diplômes soient de qualité, le Conseil de la Faculté de Droit a fixé un certain nombre d’objectifs :
L’intégralité des programmes doivent être couverts.
1) pour les Master 2, l’IEJ et le CPCA, le Conseil a estimé que tous les programmes des enseignements devraient pouvoir être dispensés, tout en aménageant le calendrier des examens.
2) pour les Master 1, le Conseil a considéré que 80 % des enseignements devraient pouvoir être effectués en présentiel. Des aménagements du calendrier des examens sont à l’étude, sachant que la délivrance des diplômes de M1 (y compris rattrapages) doit avoir lieu avant le 30 juin.
3) pour la Licence 3 et la Capacité, le Conseil a considéré que 80 % des enseignements devraient pouvoir être effectués en présentiel.
Les épreuves de la première session du semestre pair se dérouleraient en juin et le rattrapage des deux semestres serait organisé en septembre.
4) pour la Licence 1 et la Licence 2, le Conseil a considéré que 75 % des enseignements devraient pouvoir être assurés en présentiel. Des aménagements du calendrier des examens sont étudiés avec session de rattrapage des deux semestres en septembre.
Afin d’atteindre ces objectifs, il est impératif de pouvoir assurer les cours au plus tôt. Le Conseil demande que des salles, hors site Tréfilerie, soient mises à disposition de la Faculté de Droit dans les délais les plus brefs (dès cette semaine pour M1, M2, IEJ et CPCA, et dès la semaine prochaine pour la licence).
En toute hypothèse cette solution ne pourrait être suffisante si le blocage était maintenu.
Adopté à l’unanimité par les membres du Conseil présents ou représentés en sa séance du lundi 6 avril 2009.
vendredi 3 avril 2009
Message des enseignants-chercheurs et personnels administratifs de la Faculté de Droit
Nous sommes des enseignants-chercheurs et personnels administratifs de l’Université Jean Monnet, en poste à la Faculté de droit. Nous comprenons parfaitement les protestations exprimées par de nombreux étudiants et personnels dans le cadre du présent mouvement contre les réformes en cours. Nous sommes également très sensibles à la volonté exprimée par ces mêmes étudiants de défendre l’Université de Saint-Etienne, que nous avons choisie pour exercer nos activités d’enseignement, de recherche et d’administration et à laquelle nous sommes profondément attachés.
Mais, pour cette raison même, nous ne pouvons que désapprouver la forme que prend actuellement ce mouvement, à savoir le blocage des sites d’enseignement et particulièrement du site Tréfilerie. A ce stade, il nous paraît que ce blocage aboutit à transformer une légitime action de défense de l’Université en un instrument de fragilisation de notre établissement, et que d’autres modalités d’action doivent lui être substituées. En effet la continuation du blocage et la suspension prolongée des activités d’enseignement risqueraient d’entraîner l’impossibilité d’organiser les examens de fin d’année dans des conditions acceptables et donc de valider le second semestre d’enseignement. Un tel résultat serait non seulement catastrophique pour les étudiants, il compromettrait durablement l’image de notre Université et sa crédibilité, et serait de nature, à terme, à entraîner sa secondarisation, voire sa disparition pure et simple.
Sans vouloir en aucune manière faire pression sur qui que ce soit, nous souhaitons simplement, à titre personnel, faire état de notre forte préoccupation. Nous pensons que pourraient être trouvées des solutions alternatives au blocage intégral et permanent du site. Nous pourrions ainsi reprendre au plus vite les cours et les travaux dirigés, avec toutes les adaptations rendues nécessaires par la réduction de durée du semestre, pour permettre à nos étudiants de terminer l’année universitaire dans les meilleures conditions et pour pouvoir leur délivrer un diplôme qui soit incontestable.
Signataires :
Pascal ANCEL
Marie-Thérèse AVON
Christian BARBIER
Gilles BOLLENOT
Baptiste BONNET
Stéphane CAPORAL
Sandrine CORTEMBERT
Pascale DEUMIER
Béatrice ESPESSON
Joseph FONTAINE
Béatrice GAGNAIRE
Sophie METENIER
Françoise PERRET-RICHARD
Sylvie PIETRZAK
Christiane RONDY
Eliette RUBI-CAVAGNA
Marie-Renée SANTUCCI
Christian SABATTIER
Marc VERICEL
Natacha VIGNE
Mais, pour cette raison même, nous ne pouvons que désapprouver la forme que prend actuellement ce mouvement, à savoir le blocage des sites d’enseignement et particulièrement du site Tréfilerie. A ce stade, il nous paraît que ce blocage aboutit à transformer une légitime action de défense de l’Université en un instrument de fragilisation de notre établissement, et que d’autres modalités d’action doivent lui être substituées. En effet la continuation du blocage et la suspension prolongée des activités d’enseignement risqueraient d’entraîner l’impossibilité d’organiser les examens de fin d’année dans des conditions acceptables et donc de valider le second semestre d’enseignement. Un tel résultat serait non seulement catastrophique pour les étudiants, il compromettrait durablement l’image de notre Université et sa crédibilité, et serait de nature, à terme, à entraîner sa secondarisation, voire sa disparition pure et simple.
Sans vouloir en aucune manière faire pression sur qui que ce soit, nous souhaitons simplement, à titre personnel, faire état de notre forte préoccupation. Nous pensons que pourraient être trouvées des solutions alternatives au blocage intégral et permanent du site. Nous pourrions ainsi reprendre au plus vite les cours et les travaux dirigés, avec toutes les adaptations rendues nécessaires par la réduction de durée du semestre, pour permettre à nos étudiants de terminer l’année universitaire dans les meilleures conditions et pour pouvoir leur délivrer un diplôme qui soit incontestable.
Signataires :
Pascal ANCEL
Marie-Thérèse AVON
Christian BARBIER
Gilles BOLLENOT
Baptiste BONNET
Stéphane CAPORAL
Sandrine CORTEMBERT
Pascale DEUMIER
Béatrice ESPESSON
Joseph FONTAINE
Béatrice GAGNAIRE
Sophie METENIER
Françoise PERRET-RICHARD
Sylvie PIETRZAK
Christiane RONDY
Eliette RUBI-CAVAGNA
Marie-Renée SANTUCCI
Christian SABATTIER
Marc VERICEL
Natacha VIGNE
jeudi 2 avril 2009
AG du 1er avril - Compte Rendu
Chèr(e)s étudiant(e)s,
L’AG du 1er Avril s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans le calme, nous vous en remercions.
Malgré notre volonté de débattre sur les points suivants :
- Les raisons de l’annulation de l’AG de la veille
- Le compte-rendu de la préparation de l’AG et des discussions entre pro et anti bloqueurs de la veille au soir (31/4/09 de 17h à 20h)
- Le spectre du semestre blanc : mensonges et vérités
- La différenciation du mouvement anti-blocage et de la grève
Le débat a tourné court. L’intervention de deux médiateurs (de leurs propres initiatives) nous arrachant le micro, a mis fin à ces débats qui allaient débuter.
Face à votre détermination et votre volonté de poursuivre l’AG, les médiateurs ont été contraints de se résigner.
Notre micro n’a ensuite plus fonctionné pour une raison mystérieuse, l’origine de la panne reste encore indéterminée.
Les bloqueurs se sont ensuite exprimés et ont estimé l’AG illégitime, principalement parce que l’AG n’était pas organisée par eux-mêmes et que les conditions de date et de vote ne leur convenaient pas.
Nous avons donc choisi de passé directement au vote et de ne pas débattre pour des raisons techniques : l’absence de sono.
Le vote s’est passé dans les meilleures conditions, dans le calme et en toute transparence (certains bloqueurs pourront le confirmer).
Conditions du vote :
- Présentation de la carte d’étudiants à l’entrée et au moment du vote
- Vote avec un bulletin de couleur dans une urne transparente
- Émargement
Le dépouillement, à plusieurs reprises contrôlé et re-vérifié, a donné les résultats suivants :
POUR le blocage .............................. 29 voix........ (6%)
CONTRE le blocage ....................... 468 voix (92%)
ABSTENTIONS ............................... 12 voix........ (2%)
TOTAL de votants ........................... 509 voix
L’AG a conclu que l’administration devait tirer les conséquences qu'imposent ces résultats et prendre les mesures appropriées. L’appel au calme a été réitéré afin d’éviter toutes confrontations avec les bloqueurs.
Suite l’AG du 1/04/09, une délégation du Collectif s’est rendu à une réunion avec le Président de l’Université Jean Monnet, M. Bouabdallah, en présence de la Présidente du CEVU et d’autres membres de l’administration.
Compte-rendu :
L’administration considère l’AG légitime, reconnaît le vote et exprime ses félicitations aux étudiants pour son bon déroulement.
Concernant la réouverture de la Faculté, Monsieur Bouabdallah rappelle qu’il faut du temps pour organiser le redémarrage des cours. Aussi, il faut s’attendre à un délai avant la reprise effective des cours, principalement dû au nettoyage de la faculté pour accueillir les étudiants et personnels dans les meilleures conditions.
Du côté de l’administration :
- Jeudi, Vendredi et Lundi, dans les diverses composantes, vont se dérouler des conseils de Facultés qui décideront, entre autres, des conditions de redémarrage et de planification des cours.
- Lundi se tiendra un Conseil d’Administration exceptionnel afin de prendre des décisions concernant le blocage et la reprise des cours, mais aussi et surtout de la question de la validité des diplômes.
Et la prochaine AG du lundi 6 mars à 14h?
Un comité pro et anti bloqueur doit se réunir Jeudi 2 avril afin de définir des modalités de déroulement de cette future AG.
En l’état actuel des choses, le président de l’université et l’administration considère la situation ainsi :
- S’il n’y a pas de vote en urnes avec présentation de carte étudiante et émargement (comme l’AG du 1/4/09), ou que l’AG est annulée ou reportée, l’AG sera considérée comme un « non événement ».
Les décisions de l’AG du 1/4/09 (à savoir la fin du blocage) resteront donc valides.
En cas de refus de ces conditions de vote en urnes, avec présentations des cartes étudiantes et émargements, les étudiant(e)s anti-blocage sont appelé(e)s à boycotter le vote.
Ainsi nous appelons donc à une dernière mobilisation intensive de votre part, afin de confirmer la majorité de personnes souhaitant faire cesser le blocage.
En conclusion, le vote « pour ou contre le blocage » de la Faculté lors de l’AG du 6 Avril devra se dérouler de la même manière que celle du 1er Avril, ou elle sera considérée comme contestable, illégitime, donc nul et non avenu.
L’opinion anti-blocage devra donc être massive et majoritaire lundi 6 Avril à 14h devant l'amphi J pour confirmer et entériner le vote du 1 Avril et permettre la reprise IMMEDIATE des cours : le lendemain Mardi 7 avril.
Mobilisons nous !
L’AG du 1er Avril s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans le calme, nous vous en remercions.
Malgré notre volonté de débattre sur les points suivants :
- Les raisons de l’annulation de l’AG de la veille
- Le compte-rendu de la préparation de l’AG et des discussions entre pro et anti bloqueurs de la veille au soir (31/4/09 de 17h à 20h)
- Le spectre du semestre blanc : mensonges et vérités
- La différenciation du mouvement anti-blocage et de la grève
Le débat a tourné court. L’intervention de deux médiateurs (de leurs propres initiatives) nous arrachant le micro, a mis fin à ces débats qui allaient débuter.
Face à votre détermination et votre volonté de poursuivre l’AG, les médiateurs ont été contraints de se résigner.
Notre micro n’a ensuite plus fonctionné pour une raison mystérieuse, l’origine de la panne reste encore indéterminée.
Les bloqueurs se sont ensuite exprimés et ont estimé l’AG illégitime, principalement parce que l’AG n’était pas organisée par eux-mêmes et que les conditions de date et de vote ne leur convenaient pas.
Nous avons donc choisi de passé directement au vote et de ne pas débattre pour des raisons techniques : l’absence de sono.
Le vote s’est passé dans les meilleures conditions, dans le calme et en toute transparence (certains bloqueurs pourront le confirmer).
Conditions du vote :
- Présentation de la carte d’étudiants à l’entrée et au moment du vote
- Vote avec un bulletin de couleur dans une urne transparente
- Émargement
Le dépouillement, à plusieurs reprises contrôlé et re-vérifié, a donné les résultats suivants :
POUR le blocage .............................. 29 voix........ (6%)
CONTRE le blocage ....................... 468 voix (92%)
ABSTENTIONS ............................... 12 voix........ (2%)
TOTAL de votants ........................... 509 voix
L’AG a conclu que l’administration devait tirer les conséquences qu'imposent ces résultats et prendre les mesures appropriées. L’appel au calme a été réitéré afin d’éviter toutes confrontations avec les bloqueurs.
Suite l’AG du 1/04/09, une délégation du Collectif s’est rendu à une réunion avec le Président de l’Université Jean Monnet, M. Bouabdallah, en présence de la Présidente du CEVU et d’autres membres de l’administration.
Compte-rendu :
L’administration considère l’AG légitime, reconnaît le vote et exprime ses félicitations aux étudiants pour son bon déroulement.
Concernant la réouverture de la Faculté, Monsieur Bouabdallah rappelle qu’il faut du temps pour organiser le redémarrage des cours. Aussi, il faut s’attendre à un délai avant la reprise effective des cours, principalement dû au nettoyage de la faculté pour accueillir les étudiants et personnels dans les meilleures conditions.
Du côté de l’administration :
- Jeudi, Vendredi et Lundi, dans les diverses composantes, vont se dérouler des conseils de Facultés qui décideront, entre autres, des conditions de redémarrage et de planification des cours.
- Lundi se tiendra un Conseil d’Administration exceptionnel afin de prendre des décisions concernant le blocage et la reprise des cours, mais aussi et surtout de la question de la validité des diplômes.
Et la prochaine AG du lundi 6 mars à 14h?
Un comité pro et anti bloqueur doit se réunir Jeudi 2 avril afin de définir des modalités de déroulement de cette future AG.
En l’état actuel des choses, le président de l’université et l’administration considère la situation ainsi :
- S’il n’y a pas de vote en urnes avec présentation de carte étudiante et émargement (comme l’AG du 1/4/09), ou que l’AG est annulée ou reportée, l’AG sera considérée comme un « non événement ».
Les décisions de l’AG du 1/4/09 (à savoir la fin du blocage) resteront donc valides.
En cas de refus de ces conditions de vote en urnes, avec présentations des cartes étudiantes et émargements, les étudiant(e)s anti-blocage sont appelé(e)s à boycotter le vote.
Ainsi nous appelons donc à une dernière mobilisation intensive de votre part, afin de confirmer la majorité de personnes souhaitant faire cesser le blocage.
En conclusion, le vote « pour ou contre le blocage » de la Faculté lors de l’AG du 6 Avril devra se dérouler de la même manière que celle du 1er Avril, ou elle sera considérée comme contestable, illégitime, donc nul et non avenu.
L’opinion anti-blocage devra donc être massive et majoritaire lundi 6 Avril à 14h devant l'amphi J pour confirmer et entériner le vote du 1 Avril et permettre la reprise IMMEDIATE des cours : le lendemain Mardi 7 avril.
Mobilisons nous !
mercredi 1 avril 2009
1er Avril ou le poisson de l'Administration
Organisera, organisera pas l'Assemblée Générale ?
L'administration semblait avoir tranchée hier soir. Un mail officiel du Président, une réunion pro/anti bloqueurs avec Mr. Gay (doyen SHS-ALL) avec comme conclusion la confirmation de la tenue de l'AG ce jour même....tout était donc réuni pour voir l'Assemblée Générale ajournée se dérouler dans des conditions irréprochables.
Mais non.
C'était sans compter la frilosité permanente de l'Administration à l'égard de remuants bloqueurs qui s'opposèrent radicalement à sa tenue le 1er avril.
C'est qu'elle n'est pas légitime cette Assemblée Générale voyez-vous !
Les bloqueurs se dégageant avec une extrême facilité de l'engagement pris par Mr.Gay par une pirouette dont ils ont le secret : cela n'a pas été décidé collectivement.
On prend donc ce qui nous arrange : AG ajournée, (on a d'ailleurs vu aucuns bloqueurs contester cette décision...au contraire applaudissements et doigts étaient au menu...ne dit-on pas que le silence vaut acceptation ?) et on rejette ce qui nous embête après coup (le jour du report, l'horaire du report...)
Pourquoi cette date n'arrangeait pas les étudiants bloqueurs ?
Très simple. Le comité de grève doit se rendre à une manifestation pour soutenir un camarade, convoqué au tribunal, avec des étudiants de STAPS et la Métare. Louable inititative.
Il ne faut donc pas boulverser son calendrier ! Comme si des centaines d'étudiants n'arrangeaient pas le leur en fonction des jours et horaires fluctuant des AG organnisées par le comité de grève. (passage de lundi au mardi, AG interminables...)
Il s'agirait donc d'un terrible coup de pas de chance...où la peur d'un résultat défavorable à leur cause lors d'une AG à l'affluence encore jamais vue et semble t-il favorable à la reprise des cours.
Faut-il en déduire que le comité de grève n'assume pas la responsabilité de ses propres AG ? Certainement. Ou quand ça l'arrange. Vous avez entendu, c'est plus-mieux-bien une AG lundi 6 avril. C'est décidé collectivement (à 35 quoi).
L'inévitable arrive à grands pas. Tout le monde est au courant, mais personne ne réagit. (l'autruche est un bien bel animal, très en vogue en ce moment)
Il faut une action rapide de la part des acteurs (Administration-Professeurs) pour permettre une sortie 'par le haut' de cette crise. Les étudiants opposés à une université bloquée ont fait entendre leur voix, mais sans l'appui de ces acteurs essentiels du rouage universitaire, cette dernière a le même effet qu'un coup d'épée dans l'eau.
Sans cela, la résignation gagnera une majorité d'étudiants, se sentant, si ce n'est déjà pas le cas, et ils auraient raison, délaissés par l'Administration qui a perdu toute crédibilité à leurs yeux, délaissés par les Professeurs qui n'assument pas leurs responsabilités (combien de professeurs sont réellement déclarés en grève ? Ils continuent donc aux yeux de tous à toucher leur solde en ne travaillant pas...quelle magnifique exemple dans le contexte de crise économique et social actuel ou les licenciements se multiplient.), délaissés par un comité de grève dont le seul but est la survie de la lutte, quelle qu'en soient les conséquences, la lutte primant sur tout y compris l'individu.
L'administration semblait avoir tranchée hier soir. Un mail officiel du Président, une réunion pro/anti bloqueurs avec Mr. Gay (doyen SHS-ALL) avec comme conclusion la confirmation de la tenue de l'AG ce jour même....tout était donc réuni pour voir l'Assemblée Générale ajournée se dérouler dans des conditions irréprochables.
Mais non.
C'était sans compter la frilosité permanente de l'Administration à l'égard de remuants bloqueurs qui s'opposèrent radicalement à sa tenue le 1er avril.
C'est qu'elle n'est pas légitime cette Assemblée Générale voyez-vous !
Les bloqueurs se dégageant avec une extrême facilité de l'engagement pris par Mr.Gay par une pirouette dont ils ont le secret : cela n'a pas été décidé collectivement.
On prend donc ce qui nous arrange : AG ajournée, (on a d'ailleurs vu aucuns bloqueurs contester cette décision...au contraire applaudissements et doigts étaient au menu...ne dit-on pas que le silence vaut acceptation ?) et on rejette ce qui nous embête après coup (le jour du report, l'horaire du report...)
Pourquoi cette date n'arrangeait pas les étudiants bloqueurs ?
Très simple. Le comité de grève doit se rendre à une manifestation pour soutenir un camarade, convoqué au tribunal, avec des étudiants de STAPS et la Métare. Louable inititative.
Il ne faut donc pas boulverser son calendrier ! Comme si des centaines d'étudiants n'arrangeaient pas le leur en fonction des jours et horaires fluctuant des AG organnisées par le comité de grève. (passage de lundi au mardi, AG interminables...)
Il s'agirait donc d'un terrible coup de pas de chance...où la peur d'un résultat défavorable à leur cause lors d'une AG à l'affluence encore jamais vue et semble t-il favorable à la reprise des cours.
Faut-il en déduire que le comité de grève n'assume pas la responsabilité de ses propres AG ? Certainement. Ou quand ça l'arrange. Vous avez entendu, c'est plus-mieux-bien une AG lundi 6 avril. C'est décidé collectivement (à 35 quoi).
L'inévitable arrive à grands pas. Tout le monde est au courant, mais personne ne réagit. (l'autruche est un bien bel animal, très en vogue en ce moment)
Il faut une action rapide de la part des acteurs (Administration-Professeurs) pour permettre une sortie 'par le haut' de cette crise. Les étudiants opposés à une université bloquée ont fait entendre leur voix, mais sans l'appui de ces acteurs essentiels du rouage universitaire, cette dernière a le même effet qu'un coup d'épée dans l'eau.
Sans cela, la résignation gagnera une majorité d'étudiants, se sentant, si ce n'est déjà pas le cas, et ils auraient raison, délaissés par l'Administration qui a perdu toute crédibilité à leurs yeux, délaissés par les Professeurs qui n'assument pas leurs responsabilités (combien de professeurs sont réellement déclarés en grève ? Ils continuent donc aux yeux de tous à toucher leur solde en ne travaillant pas...quelle magnifique exemple dans le contexte de crise économique et social actuel ou les licenciements se multiplient.), délaissés par un comité de grève dont le seul but est la survie de la lutte, quelle qu'en soient les conséquences, la lutte primant sur tout y compris l'individu.
mardi 31 mars 2009
Report de l'Assemblée Générale
Suite à des évènements qui ont compromis la sécurité de la dernière semaine générale, cette dernière est reportée au Mercredi 1er avril à 12 heures.
Nous appelons tous les étudiants à se mobiliser !
Nous appelons tous les étudiants à se mobiliser !
lundi 30 mars 2009
Nouveau communiqué Officiel sur le blocage
Un blocage de l’Université Jean Monnet qui ne peut plus durer
Depuis bientôt plus de 7 semaines une grande partie de notre université se trouve bloquée au niveau de son activité de formation. Si on peut comprendre une partie des inquiétudes à l’origine de ce mouvement de grève, je crois que chacun, étudiant, enseignant et personnel BIATOS doit aujourd’hui prendre la mesure de la situation de notre Université.
Au moment où les futurs bacheliers valident leurs choix pour la poursuite de leurs études, où les familles des étudiants sont inquiètes de l’impact sur les diplômes d’une période aussi longue d’arrêt des enseignements, nous pouvons également nous poser la question des risques futurs pour notre Université. L’image désastreuse d’un système perturbé chaque année et incapable de se réformer n’est elle pas plus dangereuse pour notre Université que les dispositions contestées par une partie des étudiants et personnels ?
Notre Université, même avec ses quarante années d’existence, est fragile dans un monde de l’enseignement supérieur et de la recherche en pleine mutation qui doit relever de multiples défis. Comment pourrons nous demain prendre la place que nous revendiquons légitimement dans le contexte international et plus localement dans le contexte du PRES de Lyon si nous nous retrouvons fragilisés par une image dégradée et tout simplement par un affaiblissement de notre attractivité et de notre rayonnement ?
Je sais en tant qu’ancien président de l’UJM combien nous sommes nombreux à être attachés et dévoués au développement de note Université. Je sais combien il est difficile de faire partager les enjeux d’une modernisation pourtant indispensable.
Nous pouvons et nous devons avoir une discussion sur le fond sur les risques et les chances d’une modernisation de nos Universités dans le respect des missions d’un service public et du bon usage des deniers publics. Nous sommes avant tout dans une crise de confiance dans nos propres forces au moment où la loi nous donne l’occasion unique de prendre en main notre destin collectif.
Les craintes et les contestations doivent s’exprimer mais chacun doit aujourd’hui bien mesurer les risques qui pèsent à court terme et à long terme sur notre Université avec la poursuite du mouvement dans sa forme actuelle.
Je partage les inquiétudes exprimées récemment par le Président BOUABDALLAH et j’en appelle à la responsabilité de chacun et notamment des étudiants pour que les
enseignements puissent reprendre très rapidement.
Depuis bientôt plus de 7 semaines une grande partie de notre université se trouve bloquée au niveau de son activité de formation. Si on peut comprendre une partie des inquiétudes à l’origine de ce mouvement de grève, je crois que chacun, étudiant, enseignant et personnel BIATOS doit aujourd’hui prendre la mesure de la situation de notre Université.
Au moment où les futurs bacheliers valident leurs choix pour la poursuite de leurs études, où les familles des étudiants sont inquiètes de l’impact sur les diplômes d’une période aussi longue d’arrêt des enseignements, nous pouvons également nous poser la question des risques futurs pour notre Université. L’image désastreuse d’un système perturbé chaque année et incapable de se réformer n’est elle pas plus dangereuse pour notre Université que les dispositions contestées par une partie des étudiants et personnels ?
Notre Université, même avec ses quarante années d’existence, est fragile dans un monde de l’enseignement supérieur et de la recherche en pleine mutation qui doit relever de multiples défis. Comment pourrons nous demain prendre la place que nous revendiquons légitimement dans le contexte international et plus localement dans le contexte du PRES de Lyon si nous nous retrouvons fragilisés par une image dégradée et tout simplement par un affaiblissement de notre attractivité et de notre rayonnement ?
Je sais en tant qu’ancien président de l’UJM combien nous sommes nombreux à être attachés et dévoués au développement de note Université. Je sais combien il est difficile de faire partager les enjeux d’une modernisation pourtant indispensable.
Nous pouvons et nous devons avoir une discussion sur le fond sur les risques et les chances d’une modernisation de nos Universités dans le respect des missions d’un service public et du bon usage des deniers publics. Nous sommes avant tout dans une crise de confiance dans nos propres forces au moment où la loi nous donne l’occasion unique de prendre en main notre destin collectif.
Les craintes et les contestations doivent s’exprimer mais chacun doit aujourd’hui bien mesurer les risques qui pèsent à court terme et à long terme sur notre Université avec la poursuite du mouvement dans sa forme actuelle.
Je partage les inquiétudes exprimées récemment par le Président BOUABDALLAH et j’en appelle à la responsabilité de chacun et notamment des étudiants pour que les
enseignements puissent reprendre très rapidement.
samedi 28 mars 2009
Appel à la mobilisation !
Pour mettre fin au blocage du site Tréfilerie (qui va entrer dans sa 8ème semaine...), nous appelons chacun à se mobiliser pour l'Assemblée Générale du mardi 31 Mars à 14h en amphi J01.
Réaction de la Présidence...Enfin!
Hier un mail de la Présidence a été adressé à tous les étudiants, elle prend enfin position et confirme nos dires : pas de délivrance de diplômes au rabais si la situation de blocage perdure.
Nos inquiétudes se confirment donc, pour ceux nous accusant de crier au loup les faits sont là!
Ci dessous le mail reçu dans nos boîtes:
"Le Président
Saint Etienne le 27 mars 2009
Chères étudiantes, Chers étudiants de l’Université Jean Monnet
Notre Université connaît depuis plus de deux mois de profondes perturbations qui font
écho au mouvement national de contestation des dispositions que le gouvernement
souhaite mettre en place pour réformer l’enseignement supérieur et la recherche.
Certaines composantes n’ont quasiment pas assuré de cours au second semestre, à
l’exception des formations professionnalisantes de Master et de Licence.
A plusieurs occasions, j’ai pu faire part, publiquement ou en interne à l’Université, de ma
position quant à ces sujets.
Aujourd’hui, je souhaite revenir plus particulièrement sur une situation qui pose de fait
des problèmes délicats pour la qualité de vos formations puisqu’il n’est d’ores et déjà plus
possible d’assurer la totalité des heures de cours dans les trois mois qui restent avant la
fin de l’année, même si, et nous pouvons nous en féliciter, dans certaines composantes
des mesures ont été prises pour maintenir un contact pédagogique avec les étudiants. Il
n’est pas envisageable en outre que les enseignements se prolongent sur le mois de
juillet, et le mois de juin devra en partie être consacré à la tenue des examens. La fin de
l’année universitaire se présente donc de manière très tendue notamment pour les
personnels qui devront assurer la mise en place des examens dans des conditions
difficiles.
Un autre problème sur lequel beaucoup d’entre vous m’interpellent quotidiennement est
la possibilité même de délivrer les diplômes pour lesquels ils se sont inscrits. En tant que
Président de l’Université, je suis garant de l’intérêt général et ce faisant de la validité de
nos diplômes. Je n’accepterai pas qu’ils soient délivrés « au rabais ». Ceci contribuerait à
déqualifier notre Université ce qui serait pour le moins paradoxal au moment où nous
nous battons tous, vous, vos enseignants et moi-même, pour son renforcement.
Je suis dans l’obligation de vous faire part de mon souhait très vif que, si ce mouvement
devait continuer, d’autres formes d’action que la suspension des cours ou le blocage des
salles de cours soient mises en oeuvre.
Cette position a été transmise à l’ensemble du personnel (enseignants et BIATOS) de
l’Université par un courrier en date du 25 mars dernier dans lequel je demande la reprise
des cours et cela au plus vite.
Je vous prie de croire, chères étudiantes et chers étudiants, à mon total dévouement.
K. BOUABDALLAH"
Nos inquiétudes se confirment donc, pour ceux nous accusant de crier au loup les faits sont là!
Ci dessous le mail reçu dans nos boîtes:
"Le Président
Saint Etienne le 27 mars 2009
Chères étudiantes, Chers étudiants de l’Université Jean Monnet
Notre Université connaît depuis plus de deux mois de profondes perturbations qui font
écho au mouvement national de contestation des dispositions que le gouvernement
souhaite mettre en place pour réformer l’enseignement supérieur et la recherche.
Certaines composantes n’ont quasiment pas assuré de cours au second semestre, à
l’exception des formations professionnalisantes de Master et de Licence.
A plusieurs occasions, j’ai pu faire part, publiquement ou en interne à l’Université, de ma
position quant à ces sujets.
Aujourd’hui, je souhaite revenir plus particulièrement sur une situation qui pose de fait
des problèmes délicats pour la qualité de vos formations puisqu’il n’est d’ores et déjà plus
possible d’assurer la totalité des heures de cours dans les trois mois qui restent avant la
fin de l’année, même si, et nous pouvons nous en féliciter, dans certaines composantes
des mesures ont été prises pour maintenir un contact pédagogique avec les étudiants. Il
n’est pas envisageable en outre que les enseignements se prolongent sur le mois de
juillet, et le mois de juin devra en partie être consacré à la tenue des examens. La fin de
l’année universitaire se présente donc de manière très tendue notamment pour les
personnels qui devront assurer la mise en place des examens dans des conditions
difficiles.
Un autre problème sur lequel beaucoup d’entre vous m’interpellent quotidiennement est
la possibilité même de délivrer les diplômes pour lesquels ils se sont inscrits. En tant que
Président de l’Université, je suis garant de l’intérêt général et ce faisant de la validité de
nos diplômes. Je n’accepterai pas qu’ils soient délivrés « au rabais ». Ceci contribuerait à
déqualifier notre Université ce qui serait pour le moins paradoxal au moment où nous
nous battons tous, vous, vos enseignants et moi-même, pour son renforcement.
Je suis dans l’obligation de vous faire part de mon souhait très vif que, si ce mouvement
devait continuer, d’autres formes d’action que la suspension des cours ou le blocage des
salles de cours soient mises en oeuvre.
Cette position a été transmise à l’ensemble du personnel (enseignants et BIATOS) de
l’Université par un courrier en date du 25 mars dernier dans lequel je demande la reprise
des cours et cela au plus vite.
Je vous prie de croire, chères étudiantes et chers étudiants, à mon total dévouement.
K. BOUABDALLAH"
mercredi 25 mars 2009
Contact avec la Présidence
Aujourd'hui, une délégation du Rassemblement a été reçue par Mme Agnés Morini (Vice-présidente du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire). En effet, Mr Khaled BOUABDALLAH, Président de l'Université Jean Monnet, ne pouvait nous recevoir pour cause d'obligations extérieures (plus importante que l'UJM au bout de 7 semaines de blocage ?)
De cette rencontre découle l'urgence d'une mobilisation contre le blocage actuel du site Tréfilerie.
En effet, Mme Morini nous a confirmé sa très vive inquiétude quand à la validation de l'année universitaire en cours, contrairement au discours régulièrement tenu lors des Assemblées Générales. Cela confirme la désinformation qui est faite aux étudiants lors de ces AG et plus particulièrement lorsque ces fausses informations émanent de professeurs intervenant à la tribune pour rassurer les étudiants.
De plus, la présidence est censée fournir un énorme travail de médiation avec les bloqueurs du site et ce, depuis maintenant 6 semaines.
Quand verrons-nous un résultat concret ?
Réponse de Mme Morini : "je ne vois pas de reprise des cours avant fin avril"
En effet, la Présidence ne veut pas froisser ou contrarier les occupants du site Tréfilerie. Son absence de communication (2 messages en 6 semaines!) révèlent son insuffisance d'action (en même temps, on peut légitimement se demander sur quoi communiquer lorsque rien de sérieux n'est entrepris pour nous sortir de cette crise).
La situation est claire : nous ne pouvons compter que sur nous-même. Il est donc absolument vital pour sauver cette année de fortement se mobiliser pour la prochaine Assemblée Générale sur le site Tréfilerie.
De cette rencontre découle l'urgence d'une mobilisation contre le blocage actuel du site Tréfilerie.
En effet, Mme Morini nous a confirmé sa très vive inquiétude quand à la validation de l'année universitaire en cours, contrairement au discours régulièrement tenu lors des Assemblées Générales. Cela confirme la désinformation qui est faite aux étudiants lors de ces AG et plus particulièrement lorsque ces fausses informations émanent de professeurs intervenant à la tribune pour rassurer les étudiants.
De plus, la présidence est censée fournir un énorme travail de médiation avec les bloqueurs du site et ce, depuis maintenant 6 semaines.
Quand verrons-nous un résultat concret ?
Réponse de Mme Morini : "je ne vois pas de reprise des cours avant fin avril"
En effet, la Présidence ne veut pas froisser ou contrarier les occupants du site Tréfilerie. Son absence de communication (2 messages en 6 semaines!) révèlent son insuffisance d'action (en même temps, on peut légitimement se demander sur quoi communiquer lorsque rien de sérieux n'est entrepris pour nous sortir de cette crise).
La situation est claire : nous ne pouvons compter que sur nous-même. Il est donc absolument vital pour sauver cette année de fortement se mobiliser pour la prochaine Assemblée Générale sur le site Tréfilerie.
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