samedi 18 avril 2009

Le Président se moque de nous...

A la lumière du mail que tous les étudiants et personnels avons reçus (cf : 1er commentaire de ce post), il apparait de façon évidente que le Président de l'Université ne se place pas du côté des étudiants voulant reprendre les cours.

Le seul moyen de nous faire entendre est de venir VOTER lors de la prochaine AG du site Tréfilerie.

3 commentaires:

Collectif d'étudiants indépendant a dit…

Le Président

Saint Etienne le 18 avril 2009
Cher-e-s collègues et cher-e-s étudiant-e-s
L'Université française connaît depuis maintenant de nombreuses semaines une grave crise
structurelle consécutive a des réformes contestables sur le fond et encore davantage sur la
forme. L'absence totale de concertation a été notamment vécue comme un mépris a
l'encontre de toute la communauté universitaire dans son ensemble. Je peux témoigner que
cette mobilisation a été déterminante dans l’évolution des prises de position de la CPU.
Notre université s est mobilisée comme peu souvent dans son histoire. Elle a pris une part
plus qu’active dans les mouvements nationaux à travers la mobilisation de ses étudiants, de
ses enseignants-chercheurs et de ses personnels BIATOS, mobilisation qui a été renforcée à
plusieurs reprises par les prises de position de ses Conseils centraux et des réunions
exceptionnelles du Congrès.
Cette mobilisation a permis des avancées certaines : gel des suppressions de postes,
suppression ou réécriture de nombreux passages du décret sur les statuts des enseignantschercheurs,
amendements et report du projet sur la mastérisation des métiers de
l’enseignement. Elle s’est également accompagnée localement d’initiatives intéressantes qui
ont su décloisonner les domaines de compétence et mieux ouvrir l’université sur la ville.
Nous sommes d’ailleurs disponibles pour réfléchir à la valorisation et la pérennisation de ces
expériences qui inscrivent l’université dans sa vocation d’ouverture au monde et à la société.
Les acquis sont tangibles, ils correspondent à ce que souhaite la majorité de notre
communauté, même si l’ensemble des revendications ne sont pas encore satisfaites et que
certaines peuvent encore être obtenues. En particulier, la suppression des postes BIATOS,
postes essentiels au fonctionnement et au développement de notre université, demeure
inacceptable. De plus, les conditions du concours 2010 pour les métiers de l’enseignement
doivent être éclaircies.
Aujourd’hui, il est indispensable que nous nous mobilisions collectivement, dans le respect
de la liberté d’expression de chacun, pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de
continuer a se mobiliser, tout en assurant nos missions pédagogiques et scientifiques pour
l’année en cours. Ma conviction est que ce sont les plus fragiles parmi les personnels et les
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étudiants qui risqueraient de payer le plus lourd tribu à un mouvement qui durerait trop
longtemps.
Nous devons passer par dessus les malentendus entre les uns et les autres, par dessus
également les désaccords qui se sont parfois exprimés, et retrouver la solidarité entre tous,
étudiants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs, techniques et scientifiques,
qui nous est indispensable pour défendre l’université de qualité, dynamique, démocratique
et en phase avec son territoire que nous souhaitons. Plus que jamais l’UJM a besoin d être
défendue et pour cela la contribution de chacun d’entre nous est indispensable.
Nous devons donc trouver collectivement des solutions pour sortir par le haut d’un moment
difficile qui engage notre avenir, tout en respectant les principes fondamentaux qui fondent
l’université française : autonomie et responsabilité des enseignants et enseignantschercheurs
; équité entre tous les étudiants dans la validation des enseignements et la
délivrance des diplômes ; défense de la valeur nationale de nos diplômes ; respect des
missions et de la responsabilité de chaque instance intervenant dans la chaîne pédagogique.
A cette fin, je propose de réunir un CEVU exceptionnel qui sera ouvert à des délégations des
coordinations des étudiants et des personnels et aux représentants syndicaux. Ce CEVU
sera un véritable lieu d’échange et de concertation dans le respect de chacun et dans
l’intérêt général. Je souhaite que ce CEVU réfléchisse en particulier aux aménagements à
apporter pour terminer l’année dans les meilleures conditions et permettre à tous les
étudiants, sans exception, de se présenter aux examens après avoir suivit les enseignements
indispensables pour s’y présenter seule à même de permettre la garantie d’une véritable
reconnaissance nationale. Ce cadre permettra aux enseignants, sous leur responsabilité
pédagogique, de faire des propositions concrètes qui seront ensuite discutées et validées par
toutes nos instances (département, faculté, CEVU, CA).
Je vous propose que ce CEVU se tienne mercredi à 22 avril à 9 heures, rue F. Baulier.
Je souhaite.que nous parvenions tous ensemble à dépasser cette étape importante dans la
vie de notre université à laquelle nous sommes tous très attachées afin qu’elle continue,
pour le bien de tous, à contribuer au plus haut niveau à la création et à la diffusion des
savoirs nouveaux.
Je vous prie de croire à mon total dévouement.
Khaled Bouabdallah

Collectif d'étudiants indépendant a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Collectif d'étudiants indépendant a dit…

Magnifique passage de 1:00 des bloqueurs de l'Univsersité de Saint-Etienne. C'est quand même moins que quart d'heure promis par Andy Warhol.

10 semaines pour ça...

Merci.


http://videos.tf1.fr/jt-20h/peut-on-encore-sauver-l-annee-universitaire-4383494.html