lundi 30 mars 2009

Nouveau communiqué Officiel sur le blocage

Un blocage de l’Université Jean Monnet qui ne peut plus durer

Depuis bientôt plus de 7 semaines une grande partie de notre université se trouve bloquée au niveau de son activité de formation. Si on peut comprendre une partie des inquiétudes à l’origine de ce mouvement de grève, je crois que chacun, étudiant, enseignant et personnel BIATOS doit aujourd’hui prendre la mesure de la situation de notre Université.
Au moment où les futurs bacheliers valident leurs choix pour la poursuite de leurs études, où les familles des étudiants sont inquiètes de l’impact sur les diplômes d’une période aussi longue d’arrêt des enseignements, nous pouvons également nous poser la question des risques futurs pour notre Université. L’image désastreuse d’un système perturbé chaque année et incapable de se réformer n’est elle pas plus dangereuse pour notre Université que les dispositions contestées par une partie des étudiants et personnels ?

Notre Université, même avec ses quarante années d’existence, est fragile dans un monde de l’enseignement supérieur et de la recherche en pleine mutation qui doit relever de multiples défis. Comment pourrons nous demain prendre la place que nous revendiquons légitimement dans le contexte international et plus localement dans le contexte du PRES de Lyon si nous nous retrouvons fragilisés par une image dégradée et tout simplement par un affaiblissement de notre attractivité et de notre rayonnement ?

Je sais en tant qu’ancien président de l’UJM combien nous sommes nombreux à être attachés et dévoués au développement de note Université. Je sais combien il est difficile de faire partager les enjeux d’une modernisation pourtant indispensable.

Nous pouvons et nous devons avoir une discussion sur le fond sur les risques et les chances d’une modernisation de nos Universités dans le respect des missions d’un service public et du bon usage des deniers publics. Nous sommes avant tout dans une crise de confiance dans nos propres forces au moment où la loi nous donne l’occasion unique de prendre en main notre destin collectif.
Les craintes et les contestations doivent s’exprimer mais chacun doit aujourd’hui bien mesurer les risques qui pèsent à court terme et à long terme sur notre Université avec la poursuite du mouvement dans sa forme actuelle.

Je partage les inquiétudes exprimées récemment par le Président BOUABDALLAH et j’en appelle à la responsabilité de chacun et notamment des étudiants pour que les
enseignements puissent reprendre très rapidement.

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